[Rpg Terminé] A Birthday Alone…

« Souffle tes bougies, mon ange ! Allez vas y, ma belle ! »
Une petite fille, aux cheveux roses, se tenait debout derrière une table, un gâteau devant elle. Une femme, blonde, tenait un appareil photo et lui répétait toujours la même chose. Un homme qui avait le crâne assez dégarni, tenait dans ses bras un petit bébé. Ce bébé avait de belles grosses joues, des yeux bleus magnifique et une petite chevelure bouclé. La petite aux cheveux roses regarda la femme qui lui répétait « Aller, souffle ! »Puis souffla sur ses bougies. Une fois éteinte, une salve d’applaudissement retentit, et le long des joues de porcelaine de l’enfant, roulaient des larmes.

Alice ouvrit ses grands yeux bleus saphir et porta sa main gauche à sa joue. Elle était trempée par les larmes et la légère pluie qui tombait. Il faisait soir, il y avait encore du chemin à faire pour aller dans la ville. Bientôt il ferait nuit, et les bêtes nocturnes auraient des occasions de lui sauter dessus, surtout qu’elle n’était point armée. Se levant et s’étirant, elle regarda autour d’elle. Malgré qu’il fasse gris, le paysage était magnifique. Elle était entourée d’arbre tapissé de mousse, des rochers bien gris et cette fine pluie qui tombait et nettoyait, rendait le paysage plus nette. Si elle avait eu une feuille de papier, des crayons, des aquarelles et surtout un abri, elle aurait dessiné le paysage. Un petit bruit dans le fourrage, la fit attraper ses affaires et partir. Il le valait mieux.

Elle avançait silencieusement dans la nature, le long d’un chemin poussiéreux. Aujourd’hui était le 8 Décembre, et c’était le jour de son anniversaire. Personne n’était là pour le lui souhaiter. Ses pieds trainaient, elle ralentissait. La jeune fille regarda sa robe qui, d’habitude, était blanche. Là, elle était grise/blanche et déchirée au niveau du nombril. Malgré qu’il fasse froid, elle n’était pas bien habillée. En effet c’était son pyjama… et du coup, elle se retrouvait pied nu. Ses pieds saignaient à cause des nombreuses racines qui sortaient de la terre. Bref, la fillette était dans un état lamentable ! Elle avait faim, elle avait froid et elle ne pouvait rien y faire. Si, elle pouvait juste trouvée la ville et allée se faire soigner. Mais fallait la trouver, et fallait passer l’entrée. Cette entrée avec des gardes paranos qui ne la laisserait pas passé.

L’envie soudaine de shooter dans un caillou la frappa. Mais elle aurait encore plus mal qu’elle n’avait mal… Elle en avait marre, et elle cria. La nuit tombai et elle hurla, elle était énervée et son côté « Black » prenait le dessus. Quand la « White » fut revenue, elle reprit son chemin et finalement au bout de deux heures de marche, elle le trouva. L’entrée qu’elle avait tant espérer. La demoiselle fut prise d’une nouvelle bonne humeur et elle courut vers l’entrée. Maintenant, il fallait convaincre les gardes. Elle leur parla, tentant d’argumenter de partout mais elle se fit jeter.

Les larmes aux yeux, elle ramassa ses affaires et partit s’assoir dans un coin de terre et poussiéreux. Elle enleva son collier et regarda sa famille, son frère et sa sœur lui manquaient. Avec le bout de son doigt, elle repassa sur les visages souriants de ceux qu’elle aimait le plus. La fillette posa le pendentif à ses côtés et elle traça dans la poussière, une espèce de gâteaux avec des traits dessus. D’une petite voix, elle dit :

« Fais un vœu Alice et souffle tes bougies ! »

Elle ferma les yeux et fit son vœu : rencontrer une personne qui l’aiderait, et souffla sur ses « bougies ». La fumée s’envola et Alice éclata en sanglot.

Alyss marchait dans le noir total. Elle n'était pas dans une forêt en pleine nuit, non, elle était dans une sorte de vide. Au loin, elle voyait une faible lueur qui vacillait et manqua plusieurs fois de s'éteindre, bien qu'il n'y ai pas de vent ou quoi que ce soit qui aurait pu la faire vaciller. Puis un visage apparut dans le lointain et il fallait dire qu'il ressemblait étrangement à Alyss, à quelques différences près... Puis Alyss se réveilla. Elle se trouvait dans une ruelle, assise sur le sol, contre un mur couvert de lierre. Elle se souvenait s'être assise là et avoir fermé les yeux pour reprendre son souffle... était-elle fatiguée au point de plonger dans le sommeil ainsi ? En grimaçant, elle se redressa et réajusta ses mèches roses. Hayden sortit du lierre et lui tomba sur le crâne en poussant un petit cri de surprise. La demi-nymphe soupira et saisit délicatement la petite boule de poils et de plumes pour la déposer sur son épaule. Le griffon frotta sa petite tête contre la joue de son amie, veillant à ne pas la blesser avec son bec acéré.

Alyss se demandait qui était la fille de son rêve. C'était étrange, une telle ressemblance. C'est en ruminant ses pensées qu'elle se dirigea vers l'entrée de la ville. Comme à son habitude, elle portait une robe qu col large qui lui dénubait les épaules et le bas de la robe était coupée en diagonal. Elle était d'une belle couleur orange flamboyante, qui faisait ressortir ses yeux rouges/dorés. Elle se trouvait sur l'île engloutie depuis une semaine et elle s'était plutôt bien intégrée à la population magique du lieu. Peut-être était-ce parce qu'elle ne leur avait montré que son côté nymphe et n'avait rien dit sur son ascendance divine. Elle avait rencontré beaucoup de monde, lors de ses premiers jours sur le lieu mythique, lorsqu'elle passait son temps à questionner tout le monde au sujet de sa mère. Mais personne ne semblait l'avoir vue et Alyss était quelque peu découragée. Peut-être n'était-elle pas sur l'Atlantide mais sur Terre ? Mais si c'était le cas, Yggdrasill ne l'aurait sans doute pas laissée entrer dans l'un de ses portails. Hayden lui mordilla une mèche de cheveux et la demi-déesse lui ouvrit son esprit, sentant qu'il souhaitait lui communiquer quelque chose. Et elle ne fut pas déçue. Un énorme "Joyeux Anniversaire" envahi son esprit, exprimant la joie de son petit affilié. Elle sourit et lui tapota la tête en guise de remerciement.

En arrivant près des Portes et de leurs gardes paranoïaques, Alyss vrut que ses yeux lui jouaient des tours. Une jeune fille aux cheveux roses plaidait pour rentrer et se fit jeter dehors. Seulement, cette fille était celle que la demi-nymphe avait vue dans son rêve. Pressant le pas, elle franchi les portes, adressa un petit sourire crispé aux gardes et chercha du regard l'inconnue. Celle-ci s'était assise apr terre et avait dessiné dans la poussière une bougie, dont elle souffla la "flamme". Puis elle éclata en sanglots. Le coeur de la demoiselle se serra car elle n'aimait pas voir les gens tristes. Elle s'approcha et s'assit à côté de la fille en pleurs, avant de lui tendre un mouchoir.

- Ne pleure pas, ça leur donne le sentiment d'être forts, chuchota-t-elle. Au fait, je m'appelle Alyss, et toi ?

Elle mourrait d'envie de connaître le nom de la demoiselle. Elle l'intriguait trop.

Dés qu’Alice avait soufflé sa bougie, une fine poussière s’était soulevé et la fillette avait éclaté en sanglot. Le vent avait emporté les résidus de la « bougie », tout en emportant l’esprit de la demoiselle. Elle était recroquevillée sur elle-même et elle pleurait, n’entendant plus personne. Elle était comme dans une bulle imperméable. Quelque minute passé, et elle commençait à s’arrêter de pleurer. La petite fille tendit la main devant elle et attrapa son collier, qu’elle remit autour du cou. Soudain une petite main tenant un mouchoir apparut, Alice eut assez peur. Elle releva les yeux vers une jeune fille qui ne lui semblait pas inconnue. Une longue chevelure rose semblable a celle d’Alice, des traits tout aussi fin que ceux de la fillette. Juste les yeux ne se ressemblaient pas, l’une avait les yeux bleus et l’autre, rose. Elles se ressemblaient ce qui choqua assez la demoiselle. La fillette aux yeux roses lui chuchota.

- Ne pleure pas, ça leur donne le sentiment d'être forts

Alice s’en fichait bien qu’ils se croient forts, elle voulait juste entrée dans la ville pour être soigné et pour pouvoir mangé. Un immense gâteau bourré de crème s’installa dans son esprit et son ventre gargouilla. Elle continua.

-Au fait, je m'appelle Alyss, et toi ?

Alice la regarda, trop choquée pour répondre. Alyss comme Alice ? Ca faisait peur, déjà qu’elles se ressemblaient, elles avaient le même nom. Son cœur se serra légèrement, qu’allait elle dire ? Bah qu’elle s’appelait Alice, mais quel idiote…

« Je…Je m’appelle Alice… »

Essuyant son nez qui coulait avec son mouchoir, elle se leva. Elle épousseta sa belle chemise de nuit blanche à bretelle et trouée puis fit passer ses mèches de cheveux en arrière. Elle regarda de travers les gardes qui ne se préoccupaient pas d’elles et dit.

« Tu…Tu sais comment on peut passer les gardes ? »

Alice regarda par terre le gâteau d’anniversaire et s’accroupit pour écrire d’une écriture élégante et visible « Happy Birthday » puis elle se releva. Regardant la fillette en face d’elle. Un léger mouvement sur l’épaule de la jeune fille attira l’attention de la demoiselle aux yeux bleus. Soudainement une petite chose avec des plumes noir et bleu électrique. Il poussait des petits cris. Alice, curieuse, demanda.

« Qu’est ce que c’est que ca ? »

Elle tendit la main puis se souvint de ce que lui disait sa mère, avant. Toujours demander la permission pour caresser un animal, qu’il est l’air dangereux ou pas. Lacie se souvint du visage gentil et souriant de sa maman puis il passa à celui de son père et enfin de son frère et de sa sœur. De nouvelles épines se plantèrent dans le cœur de la jeune fille et de nouvelles larmes roulèrent. Sa main alla vers le pendentif en or et se crispa autour. Qu’ils lui manquaient, tous, même ses deux meilleures amies. Elle se courba légèrement, elle avait trop mal. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ses entailles, aux pieds et à la joue, la brulaient et son cœur la tuait. En plus, personne ne savait où elle était donc elle ne pouvait leur parler. Elle devait passer pour quelqu’un de pathétique devant Alyss mais au par avant, elle ne s’était jamais éloignée de ceux qui lui était cher. Elle ne s’était donc jamais habituer a cela et c’était pour ca qu’elle souffrait.

- Je…Je m’appelle Alice…

Alyss ouvrit de grands yeux surpris. Elles avaient presque le même prénom, en plus du physique. Ca devenait de plus en plus bizarre. Alice essuya ses dernières larmes et demanda d'une petite voix :

- Tu…Tu sais comment on peut passer les gardes ?

- En principe, ils laissent entrer tout le monde sauf les créatures au coeur noir. Ils t'ont sans doute refusée car tu es... comment dire... étrangement vêtue. Je peux te faire entrer dans la ville.

Alice se pencha à nouveau vers le sol et Alyss fut distraite par Hayden qui s'agitait sur son épaule. Elle lui donna une petite tape sur le bec pour lui intimer de se tenir tranquille et il riposta par un petit cri aigu.

- Qu’est ce que c’est que ca ?

- C'est Hayden, mon animal affilié...

Alice l'interrompit en tendant la main vers la boule de poils plumeuse qui gigotait et s'immobilisa. Le bébé griffon dévisagea la jeune fille de ses yeux bleus et posa sa tête dans la paume de sa main, s'y frottant avec délice. Dieu ce qu'il aimait être chouchouté. Trop concentrée sur Hayden, la nymphe ne vit que quelques secondes plus tard les larmes qui coulaient sur les joue de la fille.

- Tu viens d'arriver... souffla-t-elle. Ah ! s'écria-t-elle en voyant une goutte de sang par terre.

L'attrapant par le bras, Alyss fit lever la jeune fille et la détailla. Elle était vêtue d'une sorte de pyjama et on voyait à travers les déchirures les blessures. Avisant une petite flaque non loin, la demi-déesse se concentra dessus et une petite bulle de liquide s'en éleva, à son grand soulagement. Précautionneusement, elle la fit venir jusqu'à Alice et ordonna au liquide de se répandre sur les plaies de la fille. C'était bien pratique les pouvoirs de papa Poséidon, n'empêche.

- C'est marrant de se rencontrer parce que... him, comment dire ? J'ai vu ton visage dans mes rêves cette nuit. C'est bizarre, non ?

-C'est Hayden, mon animal affilié...

Alice s’était mise à pleurer, elle avait mal de partout et son sang commençait à trop tomber. Et puis tous le monde lui manquaient, toute sa famille. Puis ce que venait de dire Alyss arriva à son cerveau. C’était quoi un animal affilié ? Le murmure de la demoiselle, sortit Alice de ses pensées. Elle leva la tête, en écoutant ce qu’elle disait.

- Tu viens d'arriver...

Elle hurla subitement, Alice sentait les gouttes de sang qui coulait de ses plaies. Sa nouvelle rencontre la fit se lever puis la détailla. Lacie n’était pas du tout à l’aise, comme ca. Elle n’aimait pas son regard. Pour essayer de ne pas trop se dandiner sur place, elle se concentra sur le petit griffon. Il était beau et mignon. Elle sourit puis hurla quand de l’eau vint se poser sur ses plaies, la nettoyant. Elle écarquilla ses grands yeux bleus, elle aussi savait faire ca. Devait-elle le lui dire ? Ca faisait beaucoup de coïncidence…

- C'est marrant de se rencontrer parce que... him, comment dire ? J'ai vu ton visage dans mes rêves cette nuit. C'est bizarre, non ?

Lili avait peur maintenant. Elles étaient pareilles physiquement, elles avaient le même pouvoir, le même prénom et maintenant les mêmes rêves ! Tremblotante, elle se laissa tomber par terre. Il fallait qu’elle le lui dise, tout. Peut être que ce n’était que des coïncidences, la seule chose serait de savoir son anniversaire… Elle lui dit.

« Je… Non, moi aussi. Dans mes rêves, tu y étais… J’ai cru que c’était moi, mais…mais non ! C’était toi ! »

Elle baissa la tête, sa main tenait toujours fermement son pendentif et le serrai contre son cœur. Elle reprit.

« Ce que tu viens de faire… Je sais faire, pareille… Je ne comprends pas, je ne comprends rien ! Où est ce que je suis ? Que fais-je ici ? Je devrais être avec ma famille pour le jour de mon anniversaire et non, je suis ici ! »

Les larmes se remirent à rouler. Elle s’énervait, c’était pas bon. Pas bon du tout . Elle continua presque en hurlant.

« Et toi ! T’facon t’es qui ?! »

Elle croisa ses bras, soufflant pour essayer de chasser sa personnalité « Black » avant qu’elle ne prenne le dessus de la « White ».

- Je… Non, moi aussi. Dans mes rêves, tu y étais… J’ai cru que c’était moi, mais…mais non ! C’était toi !

Oh God, ça devenait vraiment glauque là. Retenant le petit rire nerveux qui lui montait à la gorge, elle regarda Alice baisser la tête.

- Ce que tu viens de faire… Je sais faire, pareille… Je ne comprends pas, je ne comprends rien ! Où est ce que je suis ? Que fais-je ici ? Je devrais être avec ma famille pour le jour de mon anniversaire et non, je suis ici !

Double God. Était-elle en plein délire ? Les larmes se remirent à rouler sur les joues pâles de l'autre fille et Ayss se laissa choir par terre, les idées embrouillées. Elle fit littéralement un bond lorsque Alice lui hurla dans les oreilles :

- Et toi ! T’facon t’es qui ?!

- Moi ? Hé bien, je t'e l'ai dit. Je suis Alyss. Je suis une demi-nymphe.

Il valait mieux taire son ascendance divine, du moins tant que personne ne la questionnerait dessus. Et si jamais on lui posait la question, hé bien, elle se montrerait franche. Elle ne voulait pas qu'on la pointe du doigt par la suite en chuchotant des trucs pas sympa. Regardant d'un air songeur Alice, elle finit par se rasseoir face à elle.

- Dis-moi Alice, comment es-tu arrivée ici ? Sais-tu au moins où tu te trouves ?

il n'était pas rare de croiser des gens qui avaient atteris sur l'île en croyant être dans un rêve. Ils prenaient vite conscience de la réalité et souvent, Yggdrasill se montrait sympa et les renvoyait chez eux. Hayden interrompir le cours des pensées de son amie en lui mordillant la joue, ses plumes bleu électrique et noires frémissantes. Il descendit prudemment de l'épaule d'Alyss en s'aidant de ses griffes et s'approcha à petits pas d'Alice. Il poussa un petit cri perçant et plaintif puis posa ses pattes avant sur sa jambe, veillant à ne pas l'écorcher d'avantage avec ses griffes.

- Je crois qu'il a envie d'un câlin.

- Moi ? Hé bien, je t'e l'ai dit. Je suis Alyss. Je suis une demi-nymphe.

Une demi-nymphe… Alice avait étudié ca en cours, il y a longtemps. Ils avaient étudié la mythologie grecque et les nymphes étaient de jolies personnes associés a la nature. Elle pencha la tête et se mit a réfléchir. Si elle lui parlait de mythologie grecque c’est qu’elles étaient dans un lieu mythologique.

Dis-moi Alice, comment es-tu arrivée ici ? Sais-tu au moins où tu te trouves ?

Lacie pencha la tête dans l’autre sens puis réfléchit longuement. Elle hocha affirmativement la tête et lui murmura.

« Nous sommes à Atlantis ou un truc comme ca, c’est ca ? »

Soudainement, le petit griffon s’approcha de Lily et posa ses pattes avant sur les jambes de la demoiselle. Celle-ci le dévisagea et sourit. Elle le trouvait drôlement mignon ce petit être.

Je crois qu'il a envie d'un câlin.

Un câlin. Alice savait faire les câlins. Elle adorait ca. La demoiselle attrapa l’animal et le câlina. Qu’elle aimait les plumes douces contre la peau de son visage. Finalement, elle le lâcha et commença un petit interrogatoire pour arrêter d’avoir peur. Il fallait qu’elle sache pourquoi elles se ressemblaient en tout point.

« Heu… Quand es tu née ? Quel âge as-tu ? Et tu es mi-nymphe mi-quoi ? »

Elle s’arrêta pour reprendre son souffle. Son cœur battait trop vite et elle avait du mal à respirer.

« P-Pardon… Mais tout ceci est bizarre… Je peux faire les mêmes choses que toi, je t’ai déjà vu dans mes rêves et pourtant je ne te connais pas, je ne sais pas d’où tu viens »

Elle secoua la tête et montra les gardes.

« Je veux rentrer, je ne sais pas comment mais je veux entrer ! »

Apparemment, Alice savait où elle se trouvait, c'était déjà ça. Quand Hayden se mit à réclamer des câlins, la demoiselle le prit dans ses bras et la petite boule de poils colorée se mit à ronronner comme un chat, ce qui était assez étrange. Elle le reposa ensuite par terre.

- Heu… Quand es tu née ? Quel âge as-tu ? Et tu es mi-nymphe mi-quoi ?

- Hum... hé bien... aujourd'hui je fête mes seize ans. Et pour tout avouer, mon père est Poséidon.

Elle se dandina sur place, un peu gênée. Être la fille du Dieu de la mer était parfois gênant, surtout quand on vous posait la bête question : Et ton père, c'est qui ?

- P-Pardon… Mais tout ceci est bizarre… Je peux faire les mêmes choses que toi, je t’ai déjà vu dans mes rêves et pourtant je ne te connais pas, je ne sais pas d’où tu viens.

- Vraiment ?

- Je veux rentrer, je ne sais pas comment mais je veux entrer ! fit alors Alice en montrant les gardes avec de grand mouvements de tête.

- Ah oui, j'avais presque oublié. Hé bien Alice, viens avec moi ! dit-elle en tendant la main pour qu'elle se lève.

Une fois qu'elle fut debout, Alyss l'entraîna devant les gardes, en la tenant par la main.

- Boujour messieurs les gardes, je vous présente mon amie Alice. Elle aimerait entrer en ville.

L'un des garde regarda Alyss, puis Alice et finit par s'écarter en grommelant quelque chose qui ressemblait vaguement à "Ouais ouais, vas-y rejetonne de Poséidon" et elle se faufila à l'intérieur de la ville, entraînant Alice par la même occasion.

- Et voilà ! A partir de maintenant, ils te laiseront entrer et sortir à ta guise. Mais je propose qu'on aille chez moi, pour le moment. Tu es vraiment dans un sale état.

Voila, j'ai fait le Rp ♫
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